cavaler \ka.va.le\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se cavaler)
On a cavalé toute la journée, je suis fatiguée!
Papa cavalait les bureaux, accompagné par moi ou par le fils Taravella, Jean, qui avait une auto, était la gentillesse même et se dépatouillait bien dans la paperasserie.— (François Cavanna, Les Ritals, Belfond, 1978, page 190)
Tout de suite, en te quittant, j’ai cavalé dans un café, pendant qu’un pharmaco faisait le pansement à ce vieux gland.— (Jo Barnais, Mort aux ténors, chapitre XI, Série noire, Gallimard, 1956, page 94)
Il a fini de cavaler, la police l’a localisé grâce à son téléphone portable.
D’incroyables amas de cailloux de toutes formes et de toutes dimensions, suspendus comme des grappes mûres le long d’une treille, prêts à cavaler au premier contact, au moindre souffle du vent.— (Samivel, L’amateur d’abîmes, 1940, réédition Le Livre de Poche, page 294)
Il a cavalé pendant des années, même après s’être marié !
— Ah ! nous nous cavalons ! reprit Chouteau ! Eh bien ! elle est rigolo, leur marche à l’ennemi, dont ils nous bourrent les oreilles, depuis l’autre matin… Non, vrai, c’est trop crâne !— (Émile Zola, La Débâcle, 1892)
— Les vaches ! s’exclama Tétas. Elles se cavalent dans l’eau, pas moyen d’en chauffer une !— (Louis Pergaud, « Un sauvetage », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
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