Singulier | Pluriel |
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cavette | cavettes |
\ka.vɛt\ |
cavette \ka.vɛt\ féminin
A l’intérieur, un gros fourneau en catelles, muni d’une petite «cavette», dégage une douce chaleur qui l’encourage à enlever son lourd manteau.— (Revue Militaire Suisse, Volume 136, 1991)
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cavette | cavettes |
\ka.vɛt\ |
cavette \ka.vɛt\ féminin
« La cavette est de toute beauté ! » pense-t-il furtivement, vite détourné de sa composante marloupine permanente par la détresse réelle d’Irène, gisante dans son grand paddock Majorelle, enrobée d’un très choucard déshabillé de dentelle à trous-trous et ruché, qui la fait semblable à un bonbon d’un grand confiseur.— (Albert Simonin, Hotu soit qui mal y pense, Gallimard, Paris, 1971, page 31)
Y avait une chose qu’elles pouvaient pas supporter : c’était s’entendre appeler « cavette ». L’insulte suprême, l’humiliation à son comble. Une cavette, c’est une madame-tout-le-monde et les vaillantes sont trop différentes pour supporter ça. Même la femme toubib qu’avait tourné fille de joie refusait de penser à son ancien métier. Une médecin, c’est encore une cavette.— (Gérard Vincent, On ne refait pas sa vie comme on recoud un bouton à sa veste, France-Empire, Paris, 1983)
- Mais m’est avis qu’c’était pas tant pour la gaudriole... mais pour quoi ? Ça, j’sais pas. Mais si faut choisir, j’dirais qu’c’était plutôt une cavette.— (Véronique de Haas, La Muse rouge, Fayard, Paris, 2021)
- Une cavette ?
- Ah oui ! Vous y connaissez pas grand-chose à c’que j’vois ! Forcément, dans vot’monde, on les paye pas, les greluches, 'pas ?