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cent sous \sɑ̃ su\
Si le maniement des hommes ne l’effrayait pas, elle éprouvait une sorte de rage impuissante en face de ces pièces de cent sous, inertes, blanches et froides, sur lesquelles son esprit d’intrigue n’avait pas de prise, et qui se refusaient stupidement à elle.— (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
— Allons-nous tirer à la fin ! répétait Maurice hors de lui. Je donnerais cent sous pour en voir un. C’est exaspérant d’être mitraillé ainsi, sans pouvoir répondre.— (Émile Zola, La Débâcle, 1892)
Le tabac enflammé s’était répandu, le drap du pantalon avait pris feu ; et, par le trou de l’étoffe, large déjà comme une pièce de cent sous, on voyait la cuisse nue, une cuisse rouge, d’où sortait une petite flamme bleue.— (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre IX)
La Brige, le fixant. — Eh mais… (Frappé d’une idée.) Est-ce que je ne vous dois pas cent sous ?— (Georges Courteline, Une lettre chargée, 1897)
L’employé, souriant. — C’est possible.
La Brige. — C’est même certain ! Je me souviens parfaitement. C’était un soir qu’il pleuvait ; j’étais sorti sans argent ; je vous ai emprunté cinq francs pour prendre un fiacre. Excusez-moi d’être encore votre débiteur.
Très généreux du reste et payant tous les frais d’une noce à la fin de la soirée, d’un geste large, qui faisait rouler les pièces de cent sous sur la table.— (Émile Moselly, Terres lorraines, 1907)