Singulier et pluriel |
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cervelas \sɛʁ.və.la\ |
cervelas \sɛʁ.və.la\ masculin singulier et pluriel identiques
J’ouvris donc mon sac, je tirai le chapelet de cervelas et j’en remis deux à Zébédé, ce qui lui fit venir les larmes aux yeux.— (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, 1864)
À part les manèges, les tirs, les hideux bazars forains, exception faite pour les carrousels qui mettent le mal de mer à la portée des classes laborieuses, tandis que mugissent les orgues hydrauliques, maladie exécrable de l’oreille et que les suppôts du Roi de Thune pilonnent, avec l’assentiment du maigre Lépine, les électeurs agglomérés ; à part ces meneurs de jeux qui « s’amusent » pour accréditer n’importe quelle firme, étendre leur négoce ou manger du cervelas, Paris a l’air de s’otolondrer, sur les ruines de la Bastille, comme un lecteur (s’il en existe encore) de feu Thureau-Dangin.— (Laurent Tailhade, Les "commérages" de Tybalt, 1914, page 327)
De cette dernière sorte sont la flûte, le hautbois, le flageolet, le chalumeau de Pan, ou siflet de chaudronnier, les sacquebutes, le cornet à bouquin, le serpent, les bassons qu’on appelle des fagots, des courteaux , des cervelas, des tournebouts et plusieurs autres.— (Edm Vander Straeten, La Musique aux Pays-Bas avant le XIXe siècle : documents inédits et annotés, tome deuxième, G.-A. van Trigt, Libraire-Éditeur, Bruxelles, 1872)
Suivent les tables de l’étendue des voix, des trombones et des trompettes, des flûtes douce et traversière, des cornets, des hautbois, des bassons, des sordoni, des rachetti (cervelas), des cornets à bouquin, des cornemuses, des bassanelli, schriary (cornets criards), des différentes espèces de cornemuses, des violes, des lyres, des luths, des zitter ou cither, des harpes (pages 20 à 30).— (Jean-Baptiste Weckerlin, Bibliothèque du Conservatoire national de musique et de déclamation, Georg Olms Verlag, Hildesheim/New York, 1973, page 230)
Un peu plus loin, c’était un cervelas, qui avait l’air parfaitement authentique. Il datait du XVIe siècle; on pouvait le reconnaître à sa forme caractéristique, celle d’une saucisse en ivoire, parsemée de trous.— (Arnaud Delalande, La Musique des morts, Éditions Grasset & Fasquelle, 2003)
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