Singulier | Pluriel | |
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Masculin | chétit \ʃe.ti\
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chétits \ʃe.ti\ |
Féminin | chétite \ʃe.tit\ |
chétites \ʃe.tit\ |
chétit \ʃe.ti\
Diache la faute ! c’est ben ça la plus chétite nuit que j’asse pas veillée ?— (George Sand, Jeanne, 1844)
Singulier | Pluriel |
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chétit | chétits |
\ʃe.ti\ |
chétit \ʃe.ti\ masculin (pour une femme, on dit : chétite)
Marsillat est un chétit qui laisserait mourir un homme de faim à sa porte.— (George Sand, Jeanne, 1844)
Chétit, s. m., Fainéant, vaurien, oisif vagabond :—C’est un vilain chétit, allez.— (Sylva Clapin, Dictionnaire canadien-français, C. O. Beauchemin & Fils, Montréal, 1894)
Invariable |
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chétit \ʃe.tit\ |
chétit \ʃe.tit\ féminin
La chétit est bien connue pour être un des sanctuaires de Sokaris à Memphis ; plus tard, par suite de l’identification de Sokaris, de Ptah et d’Osiris, la chétit fut considérée comme un sanctuaire de ces trois dieux, pris isolément ou confondus, ou comme le tombeau de Sokaris. La chétit, qui appartient, en propre, à Sokaris, n’est pas seulement, comme on l’a vu, attribuée secondairement à Osiris et à Ptah, ce qui n’a rien d’étonnant, mais aussi à Anubis. Sur une stèle inédite du Caire, qui remonte à la XIXe dynastie, on lit On attribue donc au dieu-chien trois de ses titres les plus usuels, et on leur adjoint un quatrième titre : celui qui réside dans la chétit, dont nous ne connaissons pas d’autre exemple.— (Alain-Pierre Zivie, in Bibliothèque d’étude, volume 32, Institut français d’archéologie orientale, 1961)
Les éléments caractéristiques de la barque, qui est posée sur un traîneau, sont réduits à l’essentiel : la proue est faite d’une tête d’oryx tournée vers l’arrière, sous laquelle se déploie en éventail une série de baguettes d’où pend un lien ; la poupe, comme il est normal, ne porte aucune décoration et seulement deux petites rames ; au centre de la barque le faucon de Sokaris repose sur la chétit, le sanctuaire-cabine de la divinité.— (Bulletin de l’Institut français d’archéologie orientale, volume 75, Institut français d’archéologie orientale, 1975)