Singulier | Pluriel |
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chaland | chalands |
\ʃa.lɑ̃\ |
chaland \ʃa.lɑ̃\ masculin (inconnu au féminin)
Chacun est assez bon galand,— (sieur de La Valise, chevalier de la Treille, La Famine, ou les Putains à cul, 1646)
Pourveu qu'il ait un pain chaland,
Vous ne regardez plus sa trogne.
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chaland | chalands |
\ʃa.lɑ̃\ |
chaland \ʃa.lɑ̃\ masculin (pour une femme, on dit : chalande)
Le jour s’écoula cependant, et le soir vint plus lentement ; mais enfin il vint ; les buvettes s’emplirent de chalands.— (Alexandre Dumas, Les Trois Mousquetaires, 1844, réédition Les Classiques de Poche, page 676)
Les garçons de comptoir, eussent-ils eu cent sous comme Briarée, n’auraient pu suffire à servir les chalands qui s’arrachaient les provisions.— (Henry Murger, Scènes de la vie de bohème , 1848)
Il payait trop cher ce qui lui plaisait, et souvent ne se décidait plus à le revendre ; ou bien, il vendait trop bon marché, s'il croyait son chaland dans la gêne.— (Pierre-Henri Simon, Les Raisins verts, 1950)
Elle attire les chalands qui viennent acheter des jouets traditionnels ou simplement s’y prendre en photo.— (Minh Thu, Des lanternes qui font tourner les têtes des Saïgonnais, lecourrier.vn, 28 septembre 2020)
Un marchand qui a beaucoup de chalands.
Faire venir, attirer les chalands.
Cette femme est un fort bon parti, elle ne manquera pas de chalands.
Savez-vous bien qu'elle est assez sotte ? Cela n'attire point les chalands.— (Mme de Sévigné)
Singulier | Pluriel |
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chaland | chalands |
\ʃa.lɑ̃\ |
chaland \ʃa.lɑ̃\ masculin
Des chalands, noirs d’une poussière de charbon, descendaient sur l’eau verte— (Émile Zola, Le Ventre de Paris, Georges Charpentier, Paris, 1873)
Et je n’aurai pas même le temps de visiter le mont Ararat, à l’endroit où s’est arrêtée, au quarantième jour du déluge, l’arche de Noé, ce chaland primitif de l’illustre patriarche !— (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre I, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
Ils étaient là, les chalands, de toute grandeur et de toute taille, venus de tous les coins de la France, des plaines du Nord et des bords du Rhin, formant, dans ce coin de rivière lente, comme un petit village d’où montaient des cris d’enfants et des voix de femmes.— (Émile Moselly, Terres lorraines, 1907)
Ne pensons à rien... Le courant— (refrain de la chanson "Le chaland qui passe", paroles de André de Badet, 1933)
Fait de nous toujours des errants ;
Sur mon chaland, sautant d'un quai,
L'amour peut être s'est embarqué...
Sous un grand soleil blanc, la brume s’est posée sur le chenal. Et si, sur l’onde, ne barbotait pas un chaland, le bateau long et plat que le couple utilise pour transporter les huîtres, il serait impossible de distinguer l’horizon.— (Léo Pajon, De l’art délicat de s’ouvrir aux huîtres, Le Monde. Mis en ligne le 22 février 2024)