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Dans ses Lettres philosophiques sur les chats, Moncrif commente ainsi ce proverbe : « Un chat ne peut être dupé qu’une fois en sa vie ; il est armé de défiance, non seulement contre ce qui l’a trompé, mais même contre tout ce qui lui fait naître l’idée de la tromperie. L’eau chaude l’aura outragé ; c’en est assez, il craindra même la froide, et n’aura jamais que très peu de commerce avec elle. »
On aura beau lui faire des mamours ; lui promettre monts et merveilles. « Chat échaudé craint l’eau froide », dit un vieux proverbe ; peuple trompé n’écoute plus rien – il enverra promener les faiseurs de promesses, même s’ils sont sincères.— (Séverine, Notes d’une frondeuse, H. Simonis Empis, 1894, p. 202)
Chat échaudé craignant l’eau froide, un pays qui a souffert de la dictature en craint l’ombre, mais le lendemain de l’anarchie, on y reprend goût.— (Raoul de La Grasserie, Les Ironiques, A. Lemerre, 1911, page 91)
Bien plus, alors que le chat échaudé craint l’eau froide, le savant de race, même quand il a trouvé une vérité douloureuse, ne peut se retenir de fouiller sa plaie et de chercher des vérités plus douloureuses encore !— (Félix Le Dantec, Contre la métaphysique : questions de méthode, F. Alcan, 1912, p. 44)
Chinois : 一朝被蛇咬,十年怕井绳(zh) (一朝被蛇咬,十年怕井繩) yī zhāo bèi shé yǎo, shí nián pà jǐng shéng (une fois mordu par un serpent, on craint les cordes pour toujours)
Félix Le Dantec passe ainsi des chats aux humains : « C’est même parce que nous avons pu apprécier, avec nos organes des sens, les causes de l’accident qui nous a fait mal, que notre expérience de la douleur est très salutaire ; mais l’insuffisance de nos organes des sens pour apprécier avec certitude les causes d’une douleur a été constatée assez souvent pour avoir été célébrée dans un proverbe qui résume admirablement tout ce qu’on peut dire à ce sujet : « Chat échaudé craint l’eau froide ». De même que le chat qui a une fois mis sa patte dans l’eau bouillante conserve une défiance instinctive d’un liquide inoffensif dont l’apparence optique ne diffère pas sensiblement de celle du liquide brûlant, de même l’homme qui analyse incomplètement les événements auxquels il a été mêlé peut avoir ensuite peur de dangers imaginaires. » — Les Influences ancestrales, E. Flammarion, Paris, 1904, p. 139.