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(Nom 1) (1261)[1] Du moyen français chaton[2], de l’ancien français chaton[3] dérivé de chat avec le suffixe diminutif -on[1]. Le sens botanique est dû à l’analogie avec la queue d’un chat apparait vers 1530[1].
Même constat, localement, dans le refuge de Concarneau (29), qui « a été confronté à de nombreux abandons de chatons, cet été », indique Gwénaëlle Lider, présidente de la SPA de Cornouaille, sans préciser de chiffres.— (journal Le Télégramme, édition Morlaix, 3 août 2022, page 6)
« Mon petit chaton, il fallait t’opérer, tu comprends, on t’a enlevé de la gorge quelque chose qui te faisait du mal, c’était mauvais pour toi… dors, maintenant, c’est fini… »— (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, page 26)
Leur nourriture est différente suivant les différentes saisons ; en automne, après le rut ils cherchent les boutons des arbustes verts, les fleurs de bruyères, les feuilles de ronces, etc. en hiver, lorsqu'il neige, ils pèlent les arbres et se nourrissent d'écorces, de mousse, etc. et lorsqu'il fait un temps doux, ils vont viander dans les blés ; au commencement du printemps, ils cherchent les chatons des trembles, des marsaules, des coudriers, les fleurs et les boutons du cornouiller, etc. en été, ils ont de quoi choisir, mais ils préfèrent les seigles à tous les autres grains, et la bourgenne à tous les autres bois.— (Georges-Louis Leclerc de Buffon, Histoire naturelle des animaux, « Le Cerf », in Œuvres, Bibliothèque de la Pléiade, 2007, page 729)
Des branchettes neuves, rosées ou dorées, s’élançaient vers le ciel et des bouquets de noisetiers, s’ils n’avaient pas encore de feuilles, étaient fleuris de chatons pâles qui leur donnaient un air de fête.— (Charles Vildrac, Amadou le Bouquillon, 1949, page 61)
Elles se régalent aussi de chatons de noisetiers, durant les neiges !— (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
Dans le bar aux boiseries sombres, où elle s’était réfugiée pour boire de l’eau minérale, elle se sentait aussi négligeable qu’un chaton de poussière : les grandes Américaines passaient à côté d’elle, brutales et dangereuses comme des balais.— (François Nourissier, L’Empire des nuages, 1981)
De temps en temps elle regardait une bague qu’elle portait à son doigt. Le chaton de cette bague contenait un poison subtil et violent ; c’était sa dernière ressource.— (Alexandre Dumas, Les Trois Mousquetaires, 1844)
La princesse découvrit, en effet, une bague avec un chaton de fer, sur lequel était gravée une ancre ; elle en fit présent à Séleucus, qui la perdit un jour auprès de l’Euphrate.— (Salomon Reinach, Le Mariage avec la mer, 1906)
Grâce à toi, René, je connus l’acqua tofana, Grâce à toi, j’appris la science qui fait de l’homme l’égal de Dieu puisqu’elle lui donne droit de vie et de mort. J’appris à enfermer la mort dans un chaton de bague, dans le parfum d’une fleur, dans le feuillet d’un livre, dans le baiser d’une maîtresse. C’est de là que date ma fortune, René…— (Michel Zévaco, Les Pardaillan, Livre I, chapitre XVIII, 1902-190×, Arthème Fayard, collection “Le Livre populaire” #23, 1907)
Il rouvre le tiroir qu’il a fermé à clef un instant plus tôt, y fait glisser sa chevalière au chaton d’onyx, don de Charles-Augustin, retire de sa poche quelques pièces d’or qu’il cache sous ses chemises.— (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 104)
Le squelette laryngé est formé par cinq cartilages : les cartilages aryténoïdes, pyramides verticales dont la base, triangulaire, s’articule avec le chaton cricoïdien et qui présentent deux apophyses vocale et musculaire.— (Catherine Rémond, Gilbert Sénéchal, Stéphane Hervé, ORL, stomatologie, ophtalmologie et soins infirmiers, Wolters Kluwer France, 2007, 3e édition, page 68)
(En particulier)(Médecine)Cavité particulière qui se forme quelquefois dans la matrice, et où se trouve retenu le placenta après l’expulsion du fœtus, à-peu-près comme un diamant est maintenu dans le chaton (sens 1) d’une bague [5].
Si, au bout de quatre à cinq heures, les choses se trouvent dans le même état, on tâchera de dilater graduellement le col ou l’orifice du chaton, en insinuant d’abord un doigt, puis deux, puis trois — (Charles Van Leynseele, De l’adhérence du placenta, Léonard Hebblynck, 1855, page 106)
↑Joseph-Charles Taché, Collection des produits des eaux et forêts du Bas-Canada : recueillie et ordonnée pour l’exposition universelle de Londres, année 1862, L. Brousseau, 1862, page 11, § « Salicinées » ; consulter en ligne
↑Pierre-Hubert Nysten, Dictionnaire de médecine et des sciences accesoires a la médecine, avec l’étymologie de chaque terme, suivi de deux vocabulaires, l’un latin, l’autre grec, J.-A. Brosson, 1814, page 144
Qui prendroit, biau filz, ung chaton Qui onques rate ne raton Veü n’auroit ; puis fust noris Sans ja veoir rat ne soris… Et puis veïst soris venir ; N’est riens qui le peüst tenir.— (Le Roman de la Rose, 14241, XIIIe siècle, cité dans Littré)