cheveux follets

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Étymologie

(Date à préciser) → voir cheveu et follet

Locution nominale

Au pluriel uniquement
cheveux follets
\ʃə.və.fɔ.lɛ\

cheveux follets \ʃə.və.fɔ.lɛ\ masculin pluriel

  1. (Au pluriel) Cheveux légers et frisés qui poussent à la naissance du cou.
    • une haie vive, d'où s'échappent des ronces semblables à des cheveux follets. — (Balzac, Les paysans, 1855)
    • Un soir, il toucha des lèvres les cheveux follets de sa nuque, et il en ressentit un ébranlement jusqu’à la moelle des os. — (Gustave Flaubert, Bouvard et Pecuchet, 1880)
    • C’était même souvent en dehors de la personne, l’image seule de la jeunesse, l’odeur pure et l’éclat qui sortait d’elle, des yeux clairs, des lèvres saines, des joues fraîches, un cou délicat surtout, satiné et rond, ombré de cheveux follets sur la nuque. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VII)
    • Puis, ce fut lui qui la sauva d’une araignée, d’une grosse araignée noire, qui s’était pris les pattes parmi ses cheveux follets, sur sa nuque. — (Émile Zola, Les Trois Villes : Paris, 1897)
    • Impossible de voir une plus mignonne oreille, de plus beaux cheveux follets sous des torsades de perles, une chair si ployante au doigt dans des contours si purs. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
    • Il la prit par la taille, baisa la nuque gracile, où l'or des cheveux follets frissonnait sous son souffle. — (Paul et Victor Margueritte, Les tronçons du glaive, 1900)
    • Il a le front penché sur ses copies. Le soleil miroite sur son crâne et joue avec les cheveux follets de son cou. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 209)

Traductions

Références