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(Nom 1 & 2, adjectif)(c. 1175)[1][2] Du latin caulis (« tige des plantes », et par métonymie « chou »)[1][2][3], désignant également des objets en forme de tige[1] et attesté aussi sous les formes colis ou coles[4]. Le terme caulis a remplacé brassica signifiant aussi « chou »[5], qui a notamment donné l’italien brassica[6]. Le mot caulis, apparenté au grec ancien καυλός, kaulós (« tige, chou »)[1][5], a donné l’italien cavolo (« chou »)[5], l’espagnol col (« chou »)[5][7], et a été emprunté par certaines langues germaniques pour donner notamment l’anglais cole (« chou »)[5], l’allemand Kohl (« chou »)[5], le suédois et le danois kål[5], ou encore le néerlandais kool[5]. Tous ces termes sont issus de l’indo-européen commun *keh₂ulo-[8], *keh₂u-l-i-[9][10]. Le suffixe *-li plutôt que *-lo comme dans les autres dérivés de la racine indo-européenne (lituanien káulas « os »[9][10][5], letton kaũls « tige, os »[9][10], grec ancien καυλός, kaulós « tige »[9][10][5], etc.) en latin est peut-être une innovation de cette même langue[9].
Le terme, est d’abord attesté vers 1175 dans son sens botanique[1][2], puis par analogie de forme en tant que pâtisserie en 1549[1][2] et comme nœud de ruban en 1694[1][2]. En tant que terme de tendresse, date de 1809[2].
(Interjection)(Date à préciser)De l’ancien français ço (« ce, ça ») Référence nécessaire → voir haro pour un autre terme de chasse dérivé d’un pronom.
(Botanique) Non usuel donné à de nombreuses variétés de Brassica oleracea ainsi qu'a quelques autres espèces du genre Brassica, plante potagère de la famille des Brassicaceae (anciennement crucifères) que l'on cultive pour manger diverses partie de la plante.
— Je n’aime pas les choux. Il riposta, du tac au tac : — Vous vous trompez, mademoiselle Coco, c’est sous leurs feuilles que naissent les deux choses que vous préférez au monde : les petits garçons encore en robe, et le beurre.— (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 143)
On entendait, sur le pavé, le craquement des roues des hautes charrettes chargées de choux, de navets, de poireaux, de carottes.— (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
C’est avec de telles calembredaines que le prêtres s’imaginent piper la confiance des enfants à l’âge où, précisément, ils commencent à discerner qu’ils n’ont pas poussé dans les choux.— (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 247)
Demain j’allais trahir ma classe et déjà je reniais mon sexe ; cela non plus, mon père ne s’y résignait pas : il avait le culte de la jeune fille, la vraie. Ma cousine Jeanne incarnait cet idéal : elle croyait encore que les enfants naissaient dans les choux.— (Simone de Beauvoir, Mémoires d’une jeune fille rangée, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 248)
Et enfin, vous voudriez que Dieu fît courir le soleil, qui est quatre cent et trente-quatre fois plus grand que la terre, rien que pour pommer nos choux ?— (Umberto Eco, L’île du jour d'avant, Grasset & Fasquelle, 1996)
De toutes les les plantes cultivées dans le monde, le chou , de la famille des Brassicaceae, est probablement l’espèce légumière présentant le polymorphisme le plus important.— (Philippe Marcheney et Laurence Bérard, Aux Origines des plantes. Tome 1, Des plantes anciennes à la botanique du XXIe, Fayard 2008, page 70 - ISBN978-2-213-62836-3)
Comme pour d'autres palmiers, on peut consommer l'unique bourgeon coronal, le chou de coco, ce qui est fatal au cocotier ; on pratique donc cette amputation sur un cocotier victime d'un cyclone ou qui doit être abattu.— (Tonelli Nicole, Gallouin François, Des fruits et des graines comestibles du monde entier, Éditions Lavoisier, 2013)
Signalons celle de l'extrémité de la fleur de bananier, dite « baba de figue », qui, débarrassée de ses premières enveloppes, puis battue à l'aide de deux couteaux, est cuite en cari, comme le chou de vacoa ou le jaque vert.— (Marie Valentin, La cuisine réunionnaise, Éd. Institut d'anthropologie du Centre universitaire de la Réunion, 1982)
bonnet de nuit orné de touffes de rubans jaunes, appelées techniquement des choux.— (A. Dumas Fils, La Dame aux Camélias, 1848)
La mode était aux chapeaux cloches, aux petits marquis fort seyants, aux turbans ornés parfois d’un chou de ruban.— (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 250)
Je recevais un cadeau orné d'un chou. Parfois, il y avait des spirales multicolores autour du chou .— (David Goudreault, La bête à sa mère, Stanké, 2015, page 151)
Et à l'été de la Saint-Martin, l'oie est à point. Et l'oie, on s'en fourrait jusque-là, même les morceaux honteux. Et pas que l'oie, d'ailleurs. Du potage gras, et des huîtres aux saucisses truffées, et du rôti à la ficelle, et des crèmes fines ! Et des petits choux ! Quel gueuleton !— (Jean-Luc Hennig, Érotique du vin, éd. Zulma, 1999, page 91)
revenait dix fois, pour passer devant les gâteaux aux amandes, les saint-honoré, les savarins, les flans, les tartes aux fruits, les assiettes de babas, d’éclairs, de choux à la crème.— (Émile Zola, Le Ventre de Paris, Georges Charpentier, Paris, 1873)
Ah! v’là une môme qui a autant d'idées dans le chou, que de ce que je me pense où je pense !— (San-Antonio, Béru-Béru, Éditions Fleuve noir, 1970, II, 7)
chou\ʃu\masculin(pour une femme, on dit : choute) ou masculin et féminin identiques (quand on s’adresse à une femme ou à une jeune fille, on peut utiliser chou mais on rencontre aussi choute)
Enfant chéri.
Un bout de chou, un petit enfant.
Mon petit chou.
Je n'ai pas le temps de lire. Tu comprends, avec les deux choux à soigner.— (Daniel-Rops, Mort, où est ta victoire ? 1934)
Aussi il l’appelait Ma chère ! Mon amour ! ou simplement : Mon chou ! Chèvres de tous pays ont hélas les mêmes goûts Elles sont dévergondées, veulent toutes partir. L’herbe des champs fleuris ne leur plaît pas du tout Et c’est dur de savoir vers quoi elles aspirent.— (France, Japon ! Voyage aux pays de la fonte et de l'acier, Publibook, 2003)
«Mon chou» C'est Stephen Frears, réalisateur de «The Queen», qui vend la mèche du petit surnom royal. Dans une scène du film sorti en 2006, on y voit le prince Philip lancer à son épouse en entrant dans son lit, «pousse-toi, chou!» (move over, cabbage!). . Ce terme affectueux proviendrait d'une traduction littérale du «mon chou» français, pays où le prince Philip vécut pendant sept ans pendant son enfance.— (AFP, Cinq choses peu connues sur le prince Philip, Le Journal de Montréal, 9 avril 2021)
Et bingo, une petite toute chou qui nous as donné des frayeurs dès la naissance. Elle est devenue en une fraction de seconde toute bleue et ne respirait plus.— (Marane d'Océanie, Mon ange gardien, lulu.com, s.d.)
Nous n’avons suspendu nos sarcasmes que devant deux jeunes mariés italiens : elle était vraiment choute dans sa robe en dentelle, lui évoquait un prince, et tous deux resplendissaient à l’instar du soleil éclaboussant les eaux de la Seine.— (Éric-Emmanuel Schmitt, Le Poison d’amour, éditions Albin Michel, Paris, 2014, p. 22)
Ils sont choux tout plein, ajouta Amélie en me tendant l'un des petits, curieusement noir alors que les autres avaient le poil blanc.— (Ancelin Piery, Un sentiment étrange, me dit-elle, Iggybook, 2016)
Mais qu’il est chou Grégory Gadebois dans Maria rêve, de Lauriane Escaffre et Yvo Muller, découvert au Festival du film francophone d’Angoulême !— (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 28 septembre 2022, page 11)
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage (ço)
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