Singulier | Pluriel |
---|---|
chromoclasme | chromoclasmes |
\kʁɔ.mɔ.klasm\ |
chromoclasme \kʁɔ.mɔ.klasm\ masculin
Pastoureau n’entend pas se substituer à eux et se contente d’esquisser quelques perspectives qui restent à explorer. Son hypothèse majeure en la matière – le chromoclasme – a-t-elle toutefois des chances de se vérifier ? Pour l’étayer, il avance quelques allusions réprobatrices de réformateurs à la couleur rouge et des sermons dans lesquels Calvin s’en prenait aux vêtements trop colorés. C’est peu, d’autant que Calvin en voulait moins à la couleur comme telle qu’au luxe dont elle était la manifestation.— (Bernard Reymond, « Chromoclaste », la Réforme ?, le 4 mars 2014 sur www.evangile-et-liberte.net)
La réforme exalte l'axe blanc-gris-noir, en particulier dans les vêtements. Le chromoclasme des Luthériens et surtout des Calvinistes est d'une grande portée culturelle puisque leur appréciation morale des couleurs dure jusqu'à nos jours.— (Marc Nouschi, Petit atlas historique de la culture en Occident, Armand Colin, 22 juillet 2009)
Les modèles iconographiques lyonnais venus du livre étaient aussi repris en Flandres, en Espagne et au Portugal, partout où l’on tentait de retrouver grâce à la majolique la splendide polychromie des livres enluminés, perdue avec le « chromoclasme » de l’imprimé en noir et blanc.— (Ilaria Andreoli, « Échanges d’images, images d’échanges : le livre illustré lyonnais à la Renaissance », dans Lyon Renaissance : Arts et humanisme, ouvrage collectif dirigé par Ludmila Virassamynaïken, Paris, Somogy, 2015, 360 p. ISBN 978-2-7572-0991-2, page 67)