châtier \ʃɑ.tje\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
Il ordonna, de sa petite voix, que sa mère serait régente pour avoir soin de son éducation ; en d'autres termes, il commanda qu'elle lui commandât, l’éduquât, le châtiât.— (Jules Michelet, Histoire De France au dix-septième siècle : Henri IV & Richelieu, Paris : chez Chamerot, 1857, page 203)
Mais généralement l'envoi de quelques troupes met fin aux troubles en peu de temps. Elles envahissent le territoire de la tribu à châtier, pillent les douars, razzient les troupeaux, détruisent les cultures, font des prisonniers et coupent des têtes, .— (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 11)
Et les hordes fanatisées par les prédicateurs de la Croisade trouvèrent tout naturel, avant de régler leur compte à ceux qui avaient profané (soi-disant) le tombeau du Christ, de châtier les descendants des « déicides ».— (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
C’est par moi que tu meurs, et tu resteras invengé. Ta fille ne pourra point armer de bras pour châtier tes agresseurs, le sang de l’ennemi ne lavera pas le tien— (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
Châtier une faute. — Son insolence sera châtiée.
Il n’a pas assez châtié ses derniers ouvrages. Son style n’est pas assez châtié. Châtier sa prose, ses vers.
Prose châtiée.
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