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Coauteur d’un guide qui donne des clés de compréhension au personnel éducatif sur la transidentité, Léo revient sur sa traversée éprouvante du « cistème » scolaire, où il faut forcément être une fille ou un garçon pour s’en sortir.— (Léna Silberzahn et Metig Jakez-Vargas, « « L’école m’a bridé, mais j’ai sublimé la rage qu’elle a provoquée en moi » », dans Z, Revue itinérante d’enquête et de critique sociale, 2021)
« Justice pour Doona, Crous responsable, État coupable », « La précarité tue », « Doona on t’aime et on va défoncer le cistème »… Des slogans, des pancartes, scandés et portés devant le Crous à Lyon (Rhône) ce mardi 29 septembre 2020 par une centaine de jeunes, en protestation contre la précarité et la transphobie.— (Nathan Lautier, Lyon. Manifestation pour protester contre la précarité et la transphobie après le suicide de Doona sur ActuLyon, 29 septembre 2020)
La notion de cistème : ce mot-valise formé de « cisgenre » et « système » apparaît notamment dans le titre d’une bande dessinée de Sophie Labelle intitulée À bas le cis-tème !, ayant pour protagoniste une enfant trans*. Les notions de cistème ou de cisnormativité permettent de critiquer la domination cisgenre. Il s’agit d’analyser la hiérarchie des identités de genre et de dénoncer les oppressions que subissent les personnes dont l’identité de genre n’est pas binaire et normative.— (Zoé Adam, Praxis Queer : les corps queers comme sites de création et de résistance, Université de Lille-III, 2018, page 26, 542 pages, thèse de doctorat)
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