Singulier | Pluriel | |
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Masculin | co-éternel \ko.e.tɛʁ.nɛl\ |
co-éternels \ko.e.tɛʁ.nɛl\ |
Féminin | co-éternelle \ko.e.tɛʁ.nɛl\ |
co-éternelles \ko.e.tɛʁ.nɛl\ |
co-éternel \ko.e.tɛʁ.nɛl\
S’il a voulu de tout temps le monde tel qu’il est, cette nouvelle nécessité, d’ailleurs en harmonie avec l’idée d’une souveraine intelligence, implique la co-éternité de la matière. Que la matière soit co-éternelle par une volonté divine nécessairement semblable à elle-même en tout temps, ou que la Matière soit co-éternelle par elle-même, la puissance de Dieu devant être absolue, périt avec son Libre-Arbitre ; il trouverait toujours en lui une raison déterminante qui l’aurait dominé.— (Honoré de Balzac, « Études philosophiques : Séraphîta », IV, in Œuvres complètes : La Comédie humaine, seizième volume, deuxième et troisième parties, Alexandre Houssiaux, Éditeur, Paris, 1853)
Le Père engendrant, le Fils naissant, le Saint-Esprit procédant ; consubstantiels et co-égaux, co-omnipotents et co-éternels ; un même principe de toutes choses, créateur de toutes les choses invisibles et visibles, spirituelles et corporelles, lequel, par sa toute-puissante vertu, au commencement du temps, a fait à la fois de rien l’une et l’autre créature, la spirituelle et la corporelle, savoir celle des anges et celle du monde, ensuite celle de l’homme, qui tient des deux, étant composée d’esprit et de corps. Car le diable et les autres démons, Dieu les a créés bons de leur nature, mais ils sont devenus mauvais par eux-mêmes ; quant à l’homme, il a péché par la suggestion du diable.— (Abbé René François Rohrbacher, Monseigneur Justin Louis Pierre Fèvre, Histoire universelle de l’église catholique, tome huitième, Louis Vivès, Libraire-Éditeur, Paris, 1880)
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