Singulier | Pluriel |
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cobéa | cobéas |
\kɔ.be.a\ |
cobéa \kɔ.be.a\ masculin
Le chalet, garni d’une vigne vierge qui court sur le toit, est exactement empaillé de plantes grimpantes, de houblon, de clématite, de jasmin, d’azaléa, de cobéa.— (H. de Balzac, Mémoires de deux jeunes mariées publié dans Œuvres de H. de Balzac. Tome 8, Méline, Cans et Cie (Bruxelles), 1852, page 70)
C'est dans l’Amérique tropicale que l'on trouve surtout le cobéa, mais l’espèce la plus connue en France est sans contredit le cobéa grimpant du Mexique. On obtient le cobéa soit en semant des graines à l’entrée du printemps, soit par bouturage ou marcottage. À Paris le cobéa jouit d’une grande vogue, et dans certains quartiers les croisées, les terrasses en sont amplement garnies.— (Leçon de chose pour les enfants de 9 à 10 ans, publié dans le Journal de l'enseignement : organe des institutions, des pensions et des professeurs libres, 17 juin 1882)
C’est par ces rues montantes, grouillantes de peuple, qui s’en vont vers les hauteurs de Belleville et de Ménilmontant, qu’on verra la marchande pousser à grand’peine sa charretée de petits pots de fleurs : résédas, géraniums, rosiers nains, qui font une forêt en miniature, et, aux jolis matins de mai, capucines, liserons, cobéas, qui encadreront les fenêtres des hautes maisons à l’aspect sordide, où le grand luxe est de suspendre une petite boule argentée entre deux rideaux de plantes grimpantes.— (Henry Gréville, Les Petites Marchandes des rues dans Les Types de Paris, E. Plon, Nourrit et Cie (Paris), 1889)
Le cobéa grimpant, qui fut arrêté dans son ascension par un jésuite, le jour où il le baptisa.— (Armand Gatti, La parole errante, 1999)