code d’honneur \kɔd d‿ɔ.nœʁ\ masculin
Je lui rappelai qu’il m’avait fallu vingt ans de dévouement pour gagner la confiance des tribus Oulé, et que ce que le vieux Dwala avait fait pour moi n’était pas transmissible. Nous étions de vieux alliés, tenus à un code d’honneur qu’il ne m’était pas possible de rompre sans miner complètement ma position dans la région que j’administrais.— (Romain Gary, Les Racines du ciel, Gallimard, 1980 (1re édition 1956), page 156)
Avant j’avais été dessinateur typographe et dans cette profession, il y avait un code d’honneur assez strict et j’étais étonné de ne rien trouver de ce genre dans mon nouveau métier.— (« Courrier », lettre de W. Sandberg, Nouvelles de l’ICOM, juin 1971, volume 24, numéro 2, page 31)
Il était difficile de faire confiance à quelqu’un, à cette époque, mais je ne me sentis jamais aussi à l’aise que parmi ces truands au code de l’honneur singulier.— (Jean-Baptiste Andrea, Veiller sur elle, L’Iconoclaste, 2023)