coller au cul \kɔ.le o ky\ (se conjugue → voir la conjugaison de coller)
Je ne la quitte pas, la réalité, je la traque, je lui colle au cul, je suis à l’affût de toutes ses faiblesses et de ses mauvaises odeurs, je la presse de rendre son jus immonde.— (Éric-Emmanuel Schmitt, L’Évangile selon Pilate, Albin Michel, 2000, collection Le Livre de Poche, page 102.)
Je ne perds aucune occasion de me délecter des saillies tragi-comiques de son journal étonnant qui – littéralement - colle au cul de l'époque, et ne manque aucune hilarante compromission avec la modernité, .— (François-Xavier Ajavon, Comment se libérer de ce foutu... Libé !, sur RING : News, culture & société (www.surlering.com), le 27 mars 2010)
Un soir, à deux grammes au moins, il était monté dans sa voiture et avait « enquillé » le périph' : des tours et des tours de boucle à 150 km/h, à frôler les glissières, à coller au cul des bagnoles et de leurs conducteurs affolés, .— (Danielle Thiery, L'ombre des morts, Versilio, 2012)
Elle était seule, ras la noix de Chita qui lui collait au cul, besoin de solitude pour appréhender ce lieu et tenter d'en déchiffrer l'histoire.— (Claude Soloy, Le cri de Tarzane: Roman érotique, Ska Éditions, 2015, chap.8)
Il collait à présent au cul de la Twingo blanche comme un morpion, lui faisant des appels de phares hargneux, comme s’il avait voulu envoyer un message codé à son conducteur. Et ce message disait très clairement : « Toi, mon lascar, ça va être ta fête ! »— (Philippe Morvan, L’envol du papangue, Orphie, 2024)