colonne Vendôme \kɔ.lɔn vɑ̃.dom\ féminin singulier
Un seul monument, la colonne Vendôme, présente au premier aspect quelque analogie avec la colonne de Juillet ; mais la colonne Vendôme manque au principe de l’art architectural, la vérité ! La colonne Vendôme est une colonne de pierre revêtue de bronze.— (Paris à vol d’oiseau, B. Renault, Paris, 1845, page 110)
Au centre de cette place s’élève la colonne Vendôme (entrée de 10 à 6 h., pourboire 25 c.), imitée sur celle de Trajan à Rome, érigée en 1810 par Napoléon, en souvenir de la campagne de 1805.— (Théobald Grieben, Guide illustré du voyageur à Paris et aux environs, Berlin, Paris, 1859, page 14)
Le citoyen Courbet,— (Bulletin officiel de la municipalité de Paris, 14 septembre 1870)
Président de la commission artistique préposée à la conservation des musées nationaux et objets d’art, nommé en assemblée générale des artistes;
Attendu que la colonne Vendôme est un monument dénué de toute valeur artistique, tendant à perpétuer par son expression les idées de guerre et de conquête qui étaient dans la dynastie impériale, mais que réprouve le sentiment d’une nation républicaine;
Émet le vœu:
Que le gouvernement de la Défense nationale veuille bien l’autoriser à déboulonner cette colonne, ou qu’il veuille bien lui-même en prendre l’initiative, en chargeant de ce soin l’administration du Musée d’artillerie et en faisant transporter les matériaux à l’Hôtel de la monnaie.
Angélique le remerciait « de tant ajouter à ses connaissances artistiques », ce qui agaça Pierre car elle était nulle, prenant la colonne Trajane pour la colonne Vendôme, les Bols pour des Rembrandts et s’extasiant devant les moulages comme si c’étaient des originaux.— (Paul Morand, L’Homme pressé, 1941)