commedia dell’arte \kɔ.me.dja dɛ.l‿aʁ.te\ féminin
Les décors sont beaux, les costumes très variés, et il y a parmi les tableaux qui se succèdent dans ces trois actes une scène vraiment originale : c’est le bal masqué de la fin, où apparaissent sous leur costume pittoresque tous les types de l’ancienne commedia dell’arte, les pierrots, les pantalons, les arlequins, les colombines, dont chaque groupe danse sur un rhythme particulier ; l’ensemble est gai et d’un effet vraiment comique.— (Paul Scudo, « Revue Musicale. — La Maschera, etc. », dans Revue des Deux Mondes dans la bibliothèque Wikisource , 2e période, tome 50, 1er mars 1864, page 242)
Sans nul doute, M. Baty préfère un jeu scénique sans texte à un texte sans jeu ; nous savons que « Sire le Mot » n’est point de ses préférés, et que la passion de la mise en scène l’emporta parfois dans ses réalisations sur le respect religieux du verbe ou des intentions de l’écrivain ; voilà pourquoi, entre autres disproportions singulières, la commedia dell’arte a droit à huit pages chaleureuses, tandis que Racine doit se contenter de quinze lignes fort tièdes.— (Félix Gaiffe, « La vie de l’art théâtral, à propos d’un livre récent », dans Bulletin de la société des historiens du théâtre dans la bibliothèque Wikisource , Année 1, vol. 2, 1933, page 20)
commedia dell’arte \Prononciation ?\ féminin