Singulier | Pluriel |
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concile | conciles |
\kɔ̃.sil\ |
concile \kɔ̃.sil\ masculin
Elle fit valoir cette excuse devant un grand concile du clergé d’Angleterre, comme la seule raison qu’elle avait eue de prendre l’habit religieux.— (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
C'est ainsi qu'en 465 le concile de Vannes interdit aux clercs non seulement de prendre part aux repas de juifs, mais de les inviter à leur propre table.— (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
, Abélard n'échappa au sort de Bérenger et de Roscelin. Saint Bernard, au concile de Sens, le fit condamner en affirmant qu'il comprenait la Trinité comme un arien, la grâce comme un pélagien et la Personne du Christ comme un nestorien.— (Louis Rougier, Histoire d'une faillite philosophique: la Scolastique, 1925, éd.1966)
Soit, d'abord, le niveau culturel. En 529 le concile de Vaison avait ordonné que les prêtres ruraux éduquassent les candidats à la cléricature.— (Alain Derville, Quarante générations de Français face au sacré: Essai d'histoire religieuse de la France (500-1500), Presses Universitaires du Septentrion, 2006, page 25)
Les conciles généraux par contre, sont ceux auxquels est largement représenté l’épiscopat des diverses parties de la chrétienneté, mais auxquels n'a pas été reconnu le caractère de l’œcuménicité.— (Pamphile Akplogan, L'enseignement de l’Église catholique sur l'usure et le prêt à intérêt, L'Harmattan, 2010, page 117)
Le législateur canonique intervient aussi pour réprimer le rapt ; le Concile de Chalcédoine de 451 (canon 27) dépose les clercs coupables de complicité de rapt et excommunie les laïques dans ces cas.— (Gabriel Lepointe, La Famille dans l'Ancien droit, Montchrestien, 1947 ; 5e éd., 1956, p.93)
concile *\Prononciation ?\ masculin