Singulier | Pluriel |
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concordat | concordats |
\kɔ̃.kɔʁ.da\ |
concordat \kɔ̃.kɔʁ.da\ masculin
Par un Concordat passé le 25 janvier 1571 entre Charles IX & le Duc de Lorraine, il fut convenu que les appels des Sentences rendues par les Juges du Barrois mouvant, seroient portées directement au Parlement de Paris.— (M. Auger, avocat du Roi à l’Élection de Paris, Traité sur les tailles et les tribunaux qui connoissent de cette imposition, 1re part. : Réglemens sur les tailles, Paris : Barrois l'aîné, 1788, tome 1, page CLXVIII)
Bornage du chemin qui a dû être laissé sur le ban de Bouillon, aux habitants de Pouru-St-Remy, pour conduire leurs bestiaux à la forêt de Haut-Mont-Ficher, en exécution du concordat de 1773, .— (J. Ozeray, Inventaire des manuscrits et de tous les documents conservés à l'Hôtel-de-Ville de Bouillon, 1870)
Le failli n’arriva que difficilement à éviter la banqueroute dont il se trouvait menacé en raison des dépenses excessives qu’il avait engagées au profit de sa famille. Les experts constatèrent notamment que près d’un million avait passé à régler les dettes de son beau-frère. Il se vit refuser son concordat.— (Pierre Benoit, Mademoiselle de la Ferté, Albin Michel, 1923, réédition Cercle du Bibliophile, page 191)
Vous aurez votre concordat signé à soixante pour cent avant trois jours, même avant la vérification du grand livre.— (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
Consentir, s’opposer à un concordat. Accorder un concordat. Un concordat est intervenu. L’homologation d’un concordat.
Il paroît que les négociations entre le saint Siége [sic] et le roi des Pays-Bas, pour parvenir à un Concordat, vont se suivre. On a parlé de l’arrivée de Mgr. Nazali, nonce en Suisse, à Bruxelles.— (L’Ami de la religion et du roi : journal ecclésiastique, politique et littéraire, no 964, 5 novembre 1823, p. 397)
Le peuple mexicain ne voulut plus entendre parler de concordat avec la cour de Rome.— (Anonyme, Mexique.- Situation des partis, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
On ne peut faire autrement que de penser à la politique que Napoléon entendait suivre en signant le Concordat ; il avait reconnu qu'il ne lui serait pas possible d'agir directement sur l’Église, comme un Henri VIII.— (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VI, La moralité de la violence, 1908, page 286)
Il leur parut — il nous parut — que la politique combiste avait surexcité, aigri les esprits à ce point que le mariage de raison entre l'Église et l'État organisé par le Concordat pouvait difficilement subsister.— (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)