confesser \kɔ̃.fe.se\ ou \kɔ̃.fɛ.se\ transitif ou pronominal 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se confesser)
Lorsque je me confessais à un abbé, je lui avouais mes relations avec Notre-Seigneur, avec la Vierge, avec les Anges ; aussitôt il me traitait de folle quand il ne m’accusait pas d’être possédée par le démon ; en fin de compte, il refusait de m’absoudre.— (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
Le prêtre qui l’a confessé.
Ce prêtre a confessé un grand nombre de pénitents.
Il a confessé sa faute, son crime.
Tu persistes donc dans ton refus de confesser tes crimes, et tu maintiens le cartel hardi que tu as porté ?— (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
Un instant, dans sa détresse, elle songea à tout confesser à son grand-père. Il la gronderait doucement, mais sans doute,il la comprendrait.— (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
L’un d’eux me confesse avoir eu un enfant avec sa copine, sans être marié, précisément au moment de la crise du « mariage pour tous ». Il relate ce fait comme un accident biographique, précisant que ses parents sont en colère.— (Josselin Tricou, « Entre masque et travestissement : Résistances des catholiques aux mutations de genre en France: le cas des "Hommen" », dans la revue Estudos de Religião, vol. 30, no 1, jan.-avr. 2016, page 64)
Confesser la vérité, ce qui en est.
Je vous confesse que j’ai tort.
Il confesse qu’il est vaincu.
Il osa confesser sa foi politique en face des bourreaux.
Il faut entendre par là le droit de confesser la religion de son choix, celui de changer de religion, mais aussi - c'est un point central - le droit de proclamer son athéisme ou son indifférence en matière religieuse.— (Philippe Foray, La laïcité scolaire: autonomie individuelle et apprentissage du monde commun, Berne, Peter Lang, 2008, page 9)
Ta ! Ta ! Ta ! Crois-tu qu'un diplomate de sa trempe soit si facile à confesser ?— (G. Lenôtre, Colinette, Paris, Pierre-Victor Stock, 1898, p. 18)