confortatif

(Fin XII^e siècle – début XIII^e siècle)^[1]. Du latin confortativus (« fortifiant ») ^[1].

• & toutes medicines cõfortatiues des nerfz oſtent le tremblemẽt des mẽbres — (Arnaud de Villeneuve et al., Regimen sanitatis en francois. Souverain remede contre lepedimie et traictie pour congnoistre les urines, Lyon, édition circa 1501 → lire en ligne)

1. • et toutes médecines confortatives des nerfs ôtent le tremblement des membres

confortatif \kɔ̃.fɔʁ.ta.tif\

1. (Vieilli) (Médecine) Qui est fortifiant.
   • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
2. Qui est propre à conforter.
   • Toutes choses aussi qui renouvellent & remettent en son premier estre l’esprit vital ou ayant ame, sont confortatives : comme la Rose — (Jean de Roquetaillade, La Vertu et propriété de la quinte essence de toutes choses, 1350)

confortatif \kɔ̃.fɔʁ.ta.tif\ masculin

1. (Vieilli) (Médecine) Fortifiant.
   • Le même Chymiſte recommande cette huile comme un confortatif des plus efficaces & qui ranime les forces ſans porter avec lui aucune chaleur. — (Nicolas Lemery, Cours de chymie contenant la manière de faire les opérations qui sont en usage dans la médecine, par une méthode facile, L.-C. d’Houry, fils, Paris, page 542 → lire en ligne)

• La prononciation \kɔ̃.fɔʁ.ta.tif\ rime avec les mots qui finissent en \if\.
• \kɔ̃.fɔʁ.ta.tif\
  • France (Vosges) : écouter « confortatif  »
• Lyon (France) : écouter « confortatif  »

• « confortatif », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage