conquérante \kɔ̃.ke.ʁɑ̃t\
La sémiotique conquérante des années 1960-1970 envisageait tous les faits de culture comme des « textes » ; notre époque, qui dé-sémiotise volontiers, ne cesse de réincarner la littérature, l’art, et la pensée, de Georges Didi-Hubermann (La Peinture incarnée, 1985) à Michel Guérin (La Philosophie du geste, 1995 et 2001) et Bertrand Prévost (La Peinture en actes. Gestes et manières dans l’Italie de la Renaissance, 2007) ; de Bernard Vouilloux (Le Geste, 2002) à Marielle Macé (Façons de lire, manières d’êtres, 2011) et Dominique Rabaté (Gestes lyriques, 2013, essai qui prolonge le volume collectif consacré à L’Offrande lyrique, dirigé par Jean-Nicolas lllouz, et paru en 2009).— (site http://ceredi.labos.univ-rouen.fr/main/?les-gestes-du-poeme-9-10-avril.html)
conquérante \kɔ̃.ke.ʁɑ̃t\ féminin (pour un homme, on dit : conquérant)
Il oublie le reste, la démarche, la grâce, , ces hanches qui font bouger l'espace, je n’ai pas vraiment vu son visage mais il ne saurait être que celui d’une conquérante, d’une vainqueresse.— (Jacques Guyonnet, Une semaine bien remplie, Lamargelle, Genève, 2013, page 196)
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