Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin et féminin |
consacrable | consacrables |
\kɔ̃.sa.kʁabl\ |
consacrable \kɔ̃.sa.kʁabl\ masculin et féminin identiques
L’hypothèse la plus vraisemblable est donc celle d’une aide venant s’ajouter aux importations normalement payées, peut-être même après épuisement des ressources consacrables à ces achats.— (Guy Ladreit de Lacharrière, La nouvelle division internationale du travail, Librairie Droz, Genève, 1969, pages 28-29)
Cette restriction des plages de temps consacrables à l’écriture a évidemment des conséquences sur le rythme de la production littéraire, mais parfois aussi sur les formats et genres littéraires privilégiés (poèmes courts ou courtes nouvelles plutôt que longs romans).— (Bernard Lahire, Franz Kafka: Éléments pour une théorie de la création littéraire, Éditions La Découverte, Paris, 2010)
On pourrait presque affirmer que la vie des Vaos et de leur voisins se passe à « consacrer ». C’est comme une manie, et c’est bien en cela qu’ils sont « religieux à l’excès » ; disons mieux, superstitieux à l’excès. La matière consacrable s’étend aux choses, aux animaux et aux hommes.— (Jean Godefroy, Une tribu tombée de la Lune, Emmanuel Vitte, Lyon, 1936)
Ne pouvant pas être portées à l'autel, ces viandes ne sont pas consacrables et demeurent « profanes » (hûllîn).— (Stella Georgoudi, La cuisine et l’autel, 2005)
Plus ce score est élevé, plus les artistes consacrés occupent une place importante dans le capital informationnel disponible, et plus, par conséquent, il sera légitime de considérer la personne comme « classique » ; plus il est faible, plus à l’inverse la place relatives des consacrables est importante et plus le capital informationnel paraîtra « moderne ».— (Olivier Donnat, Les Français face à la culture, de l’exclusion à l’éclectisme, Éditions La Découverte, Paris, 1994)
Cette succession de publications dans un laps de temps relativement court rend visible la transformation de l’écrivain, du théoricien de l’avant-garde à l’écrivain consacrable et consacré.— (François Hourmant, Le désenchantement des clercs, Presses universitaires de Rennes, 1995)
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