consacrable

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Étymologie

(XVIIe siècle)[1] Dérivé de consacrer, avec le suffixe -able.

Adjectif

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
consacrable consacrables
\kɔ̃.sa.kʁabl\

consacrable \kɔ̃.sa.kʁabl\ masculin et féminin identiques

  1. Qui peut être consacré (à quelque chose), allouable.
    • L’hypothèse la plus vraisemblable est donc celle d’une aide venant s’ajouter aux importations normalement payées, peut-être même après épuisement des ressources consacrables à ces achats. — (Guy Ladreit de Lacharrière, La nouvelle division internationale du travail, Librairie Droz, Genève, 1969, pages 28-29)
    • Cette restriction des plages de temps consacrables à l’écriture a évidemment des conséquences sur le rythme de la production littéraire, mais parfois aussi sur les formats et genres littéraires privilégiés (poèmes courts ou courtes nouvelles plutôt que longs romans). — (Bernard Lahire, Franz Kafka: Éléments pour une théorie de la création littéraire, Éditions La Découverte, Paris, 2010)
  2. (Religion) Qui peut être consacré à une divinité, sacré.
    • On pourrait presque affirmer que la vie des Vaos et de leur voisins se passe à « consacrer ». C’est comme une manie, et c’est bien en cela qu’ils sont « religieux à l’excès » ; disons mieux, superstitieux à l’excès. La matière consacrable s’étend aux choses, aux animaux et aux hommes. — (Jean Godefroy, Une tribu tombée de la Lune, Emmanuel Vitte, Lyon, 1936)
    • Ne pouvant pas être portées à l'autel, ces viandes ne sont pas consacrables et demeurent « profanes » (hûllîn). — (Stella Georgoudi, La cuisine et l’autel, 2005)
  3. (Par extension) Qui pourrait accéder à un statut largement reconnu dans son domaine.
    • Plus ce score est élevé, plus les artistes consacrés occupent une place importante dans le capital informationnel disponible, et plus, par conséquent, il sera légitime de considérer la personne comme « classique » ; plus il est faible, plus à l’inverse la place relatives des consacrables est importante et plus le capital informationnel paraîtra « moderne ». — (Olivier Donnat, Les Français face à la culture, de l’exclusion à l’éclectisme, Éditions La Découverte, Paris, 1994)
    • Cette succession de publications dans un laps de temps relativement court rend visible la transformation de l’écrivain, du théoricien de l’avant-garde à l’écrivain consacrable et consacré. — (François Hourmant, Le désenchantement des clercs, Presses universitaires de Rennes, 1995)

Traductions

Prononciation

  • La prononciation \kɔ̃.sa.kʁabl\ rime avec les mots qui finissent en \abl\.
  • France (Vosges) : écouter « consacrable  »
  • Somain (France) : écouter « consacrable  »

Anagrammes

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Références

  1. « avant la Cene ils ostent diligemment la crouste, soit parce qu’ils cuident qu’elle n’est point consacrable, soit  » : Le noviciat réformé dressé a Aulne par Henry Chroüet, ministre de Calvin, battu en ruine par Antoine Delva, Liège, 1657, page 548.