Singulier | Pluriel | |
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Masculin et féminin |
contre-hégémonique | contre-hégémoniques |
\kɔ̃tʁ.e.ʒe.mɔ.nik\ |
contre-hégémonique \kɔ̃tʁ.e.ʒe.mɔ.nik\ masculin et féminin identiques
Pour Gramsci, la capacité des mouvements de travailleurs à s’unir politiquement pour bâtir une nouvelle hégémonie dépend largement de leur position économique, en relation avec les moyens de production. À l’époque qu’il étudie, la dynamique des relations de domination économique s’impose sur le politique et les stratégies de résistance, obérant l’émergence d’un bloc contre-hégémonique (Torfing, 1999).— (Florence Palpacuer et Nicolas Balas, « Hégémonie managériale et résistances dans les multinationales », partie I. « Hégémonie managériale et résistances : une approche néogramscienne », sous-partie 1 « L’hégémonie gramscienne : une vision dialectique de la domination », in Revue française de gestion, Lavoisier, 2009/3 (n° 193), pages 151-168)
Dans le champ littéraire, tout ce qui se construit selon une direction contre-hégémonique, et plus encore, tout ce qui cherche, comme dirait Paul dans La Salamandre, à distinguer les ennemis des écrasés de l’ordre en place, est disqualifié comme « militant » : ce qui revient à lui reprocher une « disparition de l’ambivalence ».— (Sandra Lucbert (propos recueillis par Olivier Neveux), « Pour une littérature contre-hégémonique. Entretien avec Sandra Lucbert », dans Contretemps, 15 février 2021 . Consulté le 11 novembre 2023)