correcteur

Français

Étymologie

(début XIV^e siècle) Du latin corrector.

Nom commun

Singulier	Pluriel
correcteur	correcteurs
\kɔ.ʁɛk.tœʁ\

correcteur \kɔ.ʁɛk.tœʁ\ masculin (pour une femme, on dit : correctrice)

(Éducation) Celui qui corrige les erreurs dans un texte.
- Il a été désigné comme correcteur au concours de l’école centrale.
- À cet examen les correcteurs se sont montrés fort sévères.
- Celle-ci, que le correcteur affecte ou non d’en tenir compte, influe sur la note qu'il attribue à votre travail. — (Pierre Gévart, Réussir les épreuves de culture générale des concours administratifs, 2007)
- En 2005, il quitte son Nord pour intégrer l’école des correcteurs Formacom, à Pantin (Seine-Saint-Denis), et se consacrer enfin entièrement à ce qui lui plaît vraiment : les anacoluthes et les amphibologies. — (Hélène Bekmezian, « La mort de Richard Herlin, correcteur au « Monde » », dans Le Monde, 12 juillet 2019 )
(Métier) (Édition, Imprimerie, Journalisme) Celui qui corrige les épreuves avant impression.
- – Et même il est plus que le directeur : c’est lui qui corrige les fautes de tous les autres.
  – C’est-à-dire, reprit l’oncle, en s’adressant à mon père, qu’il est correcteur à l’imprimerie du journal.
  – Ce qui signifie, dit Joseph, qu’il corrige les fautes des imprimeurs, et non pas celles des rédacteurs.
  Il me sembla que c’était encore plus difficile et en tout cas plus glorieux, — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 118)
(Cosmétologie) Produit de beauté qui cache les imperfections.
- Correcteur de tonalité.
(Informatique) Logiciel de correction automatique de l’orthographe, de la grammaire des textes.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)