Singulier | Pluriel |
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coryza | coryzas |
\kɔ.ʁi.za\ |
coryza \kɔ.ʁi.za\ masculin
Homais demanda la permission de garder son bonnet grec, de peur des coryzas.— (Gustave Flaubert, Madame Bovary, 1857)
Quant aux faiseurs de vers, ces vauriens, ces maroufles,— (Paul Verlaine, Poèmes saturniens : Monsieur Prudhomme, 1866)
Ces fainéants barbus, mal peignés, il les a
Plus en horreur que son éternel coryza,
Et le printemps en fleur brille sur ses pantoufles.
Depuis l’étonnant système thérapeutique qui consiste à soigner les rhumes de cerveau en les appelant des coryzas, je crois que l’on n’avait rien trouvé de plus complet.— (Touchatout, Mémoires d’un préfet de police, 1885)
Si l’auditoire pâme, Pati-Pati, dédaignant le bis, le comble en modulant une série de sons où chacun peut reconnaître le coryza du phoque, la grenouille roucoulant sous l’averse d’été, parfois le klaxon, mais jamais l’aboiement du chien.— (Colette, La « Merveille », dans La maison de Claudine, Hachette, 1922, réédition Le Livre de Poche, 1960, page 124)
Je ne pouvais attraper de maladie, fût-ce la rougeole ou le coryza, sans me déclarer coupable : j’avais manqué de vigilance, j’avais oublié de mettre mon manteau, mon foulard.— (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 197)
Coryza du chat.
→ voir rhume de cerveau
Cas | Singulier | Pluriel |
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Nominatif | coryză | coryzae |
Vocatif | coryză | coryzae |
Accusatif | coryzăm | coryzās |
Génitif | coryzae | coryzārŭm |
Datif | coryzae | coryzīs |
Ablatif | coryzā | coryzīs |
coryza \Prononciation ?\ féminin