Singulier | Pluriel |
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cotte de mailles | cottes de mailles |
\kɔt də mɑj\ |
cotte de mailles \kɔt də mɑj\ féminin
Les Gaulois inventent pour le cavalier, certainement au IIIe av. J.-C., la cotte de mailles.— (Jean-Louis Brunaux, Les Gaulois, Tallandier, Paris, 2020, page 191)
; la seule ouverture qu’il eût, à l’extrémité supérieure, était juste assez large pour laisser passer la tête ; donc, on peut en déduire qu’on le passait comme on passe aujourd’hui une chemise, et comme on passait autrefois une cotte de mailles, c’est-à-dire par-dessus la tête et les épaules ; .— (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
Lorenzo. – Pourvu qu’il n’ait pas imaginé quelque cuirasse nouvelle, quelque cotte de mailles. Maudite invention ! Lutter avec Dieu et le diable, cela n’est rien ; mais lutter avec des bouts de ferraille croisés les uns sur les autres par la main sale d’un armurier !— (Alfred de Musset, Lorenzaccio, 1834, acte IV, scène 9)
Sans compter qu'on chercherait à m'assassiner. Heureusement, je porte une cotte de mailles qui eût défié jusqu'au couteau de Jacques Clément et de Ravaillac.— (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
Les gilets pare-balles ont toujours existé. Avant, on appelait cela une cotte de maille ou une armure. En 1914, les soldats des deux camps se confectionnent des plastrons en acier pour se protéger des éclats d'obus comme des balles.— (Philippe Lobjois & Michel Olivier, Ne pas subir: Petit manuel de résistance en temps de guerre terroriste, Fayard, 2016)