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(1280) Peut-être du latin cuprirosa[1], « rose de cuivre », (1215)cuperosum. Le produit chimique n’est pas rose, le mot est le calque de chalcanthe, en latin chalcanthon, en grec χάλκανθον, khalkanthon (« fleur de cuivre »).
(1530) Littré[2] commente : « La couperose médicale est rouge ; comment a-t-elle pris son nom de la couperose minérale, qui est bleue ou verte ? Est-ce par une méprise sur la finale rose et par l'idée de cuivré qui est dans couperose ? Est-ce par une corruption de goutte-rose en couperose ? Couperose, au sens médical, tient-il à coprose (voy. ce mot), un des noms vulgaires du coquelicot ? Ces questions restent non résolues. »
Mme Berthier d’Eyzelles, raide sous ses bandeaux gris de fer chargés de diamants. La couperose de son visage rehaussait la dignité de son attitude. Elle était très regardée.— (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 340)
Elle avait réussi à le mettre hors de lui. Les couperoses de ses joues passèrent du rouge au violet.— (François Mauriac, Le Mystère Frontenac, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 24)
Le visage du professeur, d’ordinaire enflammé de couperose au premier verre d’alcool, avait viré au gris-mauve, mais, couronnés par la vaporeuse chevelure blanche et soulignés par l’épaisse barre des sourcils noirs en bataille, les traits semblaient singulièrement calmes encore qu’à chaque expiration, les lèvres craquelées se gonflassent pour à peine se décoller et laisser passer le souffle chuinté d’une machine à vapeur sur le point de s’arrêter après quelques derniers et pathétiques hoquets.— (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 31 janvier 2024, page 149)
Le reproche de couperose était peut-être plus fondé. La mal était fréquent, comme le prouvent les annonces de spécialités pharmaceutiques des journaux du temps. L’œil hostile du collégien a pu le déceler sous la poudre de riz.— (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 339)