courre \kuʁ\ transitif invariable défectif (voir la conjugaison)
La mutilation des chiens qui pouvaient être à la garde des troupeaux, et qui avait pour but de les empêcher de courre le daim, s’appelait lawing et était d’un usage général.— (Walter Scott, Ivanhoé, ch. I, note du traducteur, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
Charles comptait rencontrer cent personnes chez son oncle, chasser à courre dans les forêts de son oncle, y vivre enfin de la vie de château.— (Honoré de Balzac, Eugénie Grandet, 1834 ; page 233 de l’édition Houssiaux de 1855)
— J’irai dès aujourd’hui à la toilette de ma belle-sœur, et je prierai mon frère de venir courre un cerf à Chambord avec moi.— (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
elle le vid coure la bague— (Mme de La Fayette, La Princesse de Clèves, 1678)
Singulier | Pluriel |
---|---|
courre | courres |
\kuʁ\ |
courre \kuʁ\ masculin
En compensation de la gêne que ses courres pouvaient leur causer, le Roi leur envoyait des pièces de gibier et les dames avaient les honneurs du pied.— (Michel Antoine, Louis XV, Fayard, 1989)
courre *\Prononciation ?\
Si laisse courre les chevaus— (L’âtre périlleux, anonyme, manuscrit 1433 français de la BnF)