crénerie

(Date à préciser) Du verbe créner avec le suffixe -ie.

crénerie \kʁen.ʁi\ féminin

1. Action de créner les lettres.
   • La crénerie, ou crénage, destinée à évider la partie débordant le corps dans certaines lettres, tout en maintenant l’épaulement nécessaire au soutien de la fraction excédente : f, É, Q, j. — (L.-E. Brossard, Correcteur typographe : Les règles typographiques, volume 2, 1934, page 11)
   • plusieurs lettres doivent subir la crénerie, une espèce d’évidage ; en effet, la tête de l’f, par exemple, doit pouvoir s’avancer sur la lettre qui la suit, mais cette combinaison ne pourrait s’effectuer si la lettre qui suit a également une tête comme l’i, ou l’l — (A. Jeunesse, « La Fonderie en caractères », dans Eugène Lacroix, Nouvelle Technologie des arts et métiers des manufactures, des mines, de l’agriculture, etc., volume 4, tome 8, Eugène Lacroix, Paris, 1872, page 499)
   • On fait à la lime une entaille sous l’œil, pour aider à la crénerie, puis on met définitivement le corps du filet sur la justification, en le présentant dans le composteur. — (Marcelin Aimé Brun, Manuel pratique et abrégé de la typographie française, 1825, page 133)
   • Une autre façon qui se fait avec le même couteau, mais qui est indispensable, est celle que l’on appelle crénerie : elle consiste à évider les petits traits saillants, qui excèdent les tiges sur lesquelles les lettres sont portées. — (Pierre-Simon Fournier, Manuel typographique, tome 1, 1764, page 98)

• crénage

→ voir crénage

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• Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (crénerie)