Singulier | Pluriel |
---|---|
croup | croups |
\kʁup\ |
croup \kʁup\ masculin
Le croup, monstre hideux, épervier des ténèbres,— (Victor Hugo, Les contemplations, III, 23)
Sur la blanche maison brusquement s’abattit,
Horrible, et, se ruant sur le pauvre petit,
Le saisit à la gorge ; ô noire maladie !
De l’air par qui l’on vit sinistre perfidie !
Qui n'a vu se débattre hélas ! ces doux enfants
Qu’étreint le croup féroce en ses doigts étouffants ?
Ils luttent ; l’ombre emplit lentement leurs yeux d’ange,
Et de leur bouche froide il sort un râle étrange,
Et si mystérieux qu’il semble qu’on entend,
Dans leur poitrine où meurt le souffle haletant,
L’affreux coq du tombeau chanter son aube obscure.
— Crapauds croupissants accroupis, que le croup vous étouffe !— (Romain Rolland, Colas Breugnon, 1919)
Deux enfants moururent. C’était d’une maladie de gorge. Les femmes commencèrent à murmurer qu’il allait y avoir une épidémie de croup. Elles se firent beaucoup de mauvais sang. Leurs visages s’embellirent de regards farouches et elles gardaient leurs enfants serrés contre la poitrine. Mais il n’y eut que quelques maux de gorge bénins.— (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 275)
La pauvre femme, atteinte du croup, eut à subir une laryngotomie. Une fausse couche suivit, à laquelle l’infortunée ne survécut pas— (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 159)
→ Modifier la liste d’anagrammes