Singulier | Pluriel | |
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Masculin et féminin |
cryptomère | cryptomères |
\kʁip.tɔ.mɛʁ\ |
cryptomère \kʁip.tɔ.mɛʁ\ masculin et féminin identiques
Singulier | Pluriel |
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cryptomère | cryptomères |
\kʁip.tɔ.mɛʁ\ |
cryptomère \kʁip.tɔ.mɛʁ\ masculin
Si le langage était une forêt, m’était-il possible de cacher, derrière les hêtres latins et les oliviers grecs, l’immensité des cryptomères nippons, qui en l’occurrence eussent été bien nommés ?— ( Amélie Nothomb, Stupeur et tremblements, Albin Michel, 1999, éd. Le Livre de Poche, p. 23)
Nous entrons dans la nécropole par un chemin dallé, sous les cryptomères qui s’élancent très haut vers le ciel.— (Japon : sanctuaire du mont Koya, argoul.blog.lemonde.fr, 2004)
À la faveur de son feuillage persistant le pin symbolise autant la force individuelle que l'immortalité, tandis qu'à l'autre extrémité du cycle, le cryptomère symbolise le séjour des dieux.— (Armen Godel, Joyaux et fleurs du Nô: Sept traités secrets de Zeami et Zenchiku, 2010)
Dans ses préceptes sur la musique, Zeami parle des Cinq Arbres : Le premier arbre est le pin, symbole de l’immortalité. Le second arbre est le cerisier, l’arbre du printemps, dont l’éclat exprime la beauté secrète du yûgen . Le troisième arbre est l’érable, l’arbre de l’automne, dont les feux expriment la passion dévorante des humains et leur attachement inextricable. Le quatrième arbre est l’arbre de l’hiver, arbre sans nom, il exprime le décharnement de la vieillesse, la tristesse qui émane de ce qui s’achève. Le cinquième arbre, l’ultime, est le cyprès géant ou cryptomère, il exprime la droiture, la dignité à atteindre, l’accomplissement suprême— (Armen Godel, Le Maître de nô, Paris, collection Espaces libres, éditions Albin Michel, 2004, p. 131.)