cul-bénit

Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot cul-bénit. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot cul-bénit, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire cul-bénit au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot cul-bénit est ici. La définition du mot cul-bénit vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition decul-bénit, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.

Nom commun

Singulier Pluriel
cul-bénit culs-bénits
\ky.be.ni\

cul-bénit \ky.be.ni\ masculin

  1. Variante orthographique de cul béni.
    • Il m’explique posément, naturellement, le Guillaume de médecine, dans sa chambre avec des femmes de Modigliani plein les murs, qu’il y a deux sortes de filles, les relaxes et les culs-bénits, les unes couchent, les autres non. — (Annie Ernaux, La femme gelée, 1981, réédition Quarto Gallimard, pages 390-391)
    • Hypocrite, papelarde, faussement tricolore, plus chauvine que patriote sur un fond cul-bénit, elle ne faisait pas l’apologie ouverte des hitlériens. — (Jacques Franck, Achille, de Mantes à Sobibor, 2011)
    • Qu’ont en commun les inquisiteurs, les brûleurs de sorcières, les massacreurs de populations au nom de la foi (soixante mille égorgés lors de la prise de Jérusalem pendant la première croisade), les bénisseurs d’armées, les pendeurs d’hérétiques, les incitateurs à l’assassinat pieux, les lapideurs de femmes adultères, les qui vont-à-la-messe, bouffent du foie gras et laissent un abbé Pierre leur astiquer la bonne conscience en se faisant le bouc émissaire de la charité ?
      Ils ont en commun le mot clé de tous les culs-bénits :
      AMOUR
      — (François Cavanna, Lettre ouverte aux culs-bénits, Albin Michel, 1994)
    • Pour mes neuf ans, donc, l'abbé me surclassa , et commença alors à peser sur moi l'étiquette moquée et enviée de cul-bénit, on disait « CB », et je passais souvent dans sa chambre, à sa demande. — (Jean-Baptiste Harang, Nos cœurs vaillants, Paris, Grasset, 2010, pages 117-118)
    • Le curé était pour Maloret, vous pensez bien, et tous les culs bénits à l’affilée. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 245.)

Variantes orthographiques