Singulier | Pluriel |
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cul-terreux | culs-terreux |
\ky.tɛ.ʁø\ |
cul-terreux \ky.te.ʁø\ masculin
Beau métier de feignant qu’on t’fait faire là… Pendant qu’nous, les culs-terreux comme vous dites, on s’esquinte du matin au soir, été comme hiver… Bonsoir de merde ! C’est-y pas une grande honte !— (Yves Gibeau, Allons z’enfants, 1952)
Quand je croise un voleur malchanceux— (Georges Brassens, La Mauvaise Réputation, 1952)
Poursuivi par un cul-terreux,
Je lance la patte et pourquoi le taire,
Le cul-terreux se retrouve par terre.
— Eh ! Bé ! Oui ! Je serai toujours un paysan, un cul-terreux, et en plus un ancien apprenti-curé.— (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 59)
« Depuis deux jours, je me tâte pour acheter un vrai cheval à des culs-terreux de Louvigny. »— (Paul Berna, Le cheval sans tête, 1955, réédition Le Livre de Poche, 1980, page 53)
J'ai rejoint mon régiment le premier jour, je ne dirai pas comme dans la chanson mon « beau régiment », mais un sale régiment de culs-terreux.— (Blaise Cendrars, Moravagine, Grasset, Les Cahiers Rouges, 1986, page 191)
la famille de Lise, qui s’opposait à ce que leur cadette s’engage avec un cul-terreux comme Raphaël. C’était la fille du maire, vous comprenez.— (Fred Vargas, Sous les vents de Neptune)