culte des Cabires \kyl.tə de ka.biʁ\ masculin
Le culte des Cabires est malheureusement encore enveloppé d’une très grande obscurité. Très répandu même hors de la Phénicie, il fut adopté par les Grecs et par les Romains, et dans les derniers temps, à l’époque macédonienne pour les Grecs, sous les empereurs pour les Romains, il devint une espèce de mode.— (Cornelis Petrus Tiele, Histoire comparée des anciennes religions de l’Égypte et des peuples sémitiques, traduit par G. Collins, Fischbacher, Paris, 1882, page 305)
En même temps nous ne voyons pas le culte des Cabires établi seulement dans ces îles, mais en face, de l’autre côté de la mer, dans la partie nord-ouest de l’Asie mineure, où habitaient d’autres rameaux de la race pélasgique.— (François Lenormant, article Cabiri dans le Dictionnaire des antiquités grecques et romaines, tome premier, deuxième partie, Hachette, Paris, 1887, page 757)
Deux passages d’Hérodote (III, 37 ; II, 51) nous font déjà bien voir toute l’importance du culte des Cabires en Égypte, en Phénicie, à Samothrace, et dans la Grèce proprement dite.— (Louis Thomas, Le jour du seigneur: étude de dogmatique chrétienne et d’histoire, tome I : Le Sabbat primitif, Georges Bridel, Lausanne, 1892, page 90)
→ Prononciation audio manquante. (Ajouter un fichier ou en enregistrer un avec Lingua Libre )