Singulier | Pluriel | |
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Masculin et féminin |
cunéiforme | cunéiformes |
\ky.ne.i.fɔʁm\ |
cunéiforme \ky.ne.i.fɔʁm\
Cet entre-nœud à section transversale cunéiforme porte, à son extrémité, trois petites feuilles qui sous-tendent l’inflorescence formée d’épis lâches et brun violacé, avec 3 à 8 épillets.— (I. Okezie Akobundu, C. W. Agyakwa, Guide des adventices d’Afrique de l’ouest, 1989, page 424)
CUNÉIFORME, adj., cuneiformis ; keilförmig (all.) (cuneus, coin, forma, forme). Se dit, en minéralogie, d’un octaèdre, quand il a subi un allongement dans le sens de deux faces parallèles, d’où il résulta que les autres ne sont plus des triangles, mais des trapèzes, comme les deux côtés d’un coin ; en botanique, d’un filet d’étamine (ex. Thalictrum petaloïdeum), ou d’une feuille (ex. Verbena cuneiformis), qui a la forme d’un coin ; en zoologie, d’une coquille, qui a la même forme (ex. Gastrochaena cuneiformis).— (Antoine-Jacques-Louis Jourdan, Dictionnaire des termes usités dans les sciences naturelles, Société belge de librairie, Bruxelles, 1837, nouvelle édition revue, corrigée et augmentée)
Os cunéiforme.(Anatomie)
L’homme et le chien ont 3 os cunéiformes, le cheval et les ruminants n’en ont que deux, le grand cunéiforme et le petit cunéiforme.
Feuilles, pétales cunéiformes: (Botanique) Parties qui vont en s’élargissant de la base au sommet.
Coquille cunéiforme.(Malacologie)
L’auteur de cette Notice a imaginé un système qui a simplifié cette opération de telle sorte, qu’avec quatre-vingts poinçons, représentant tous les éléments de groupes, et combinés de manière que toutes les parties se parangonnent et se juxtaposent dans tous les sens, on peut reproduire exactement toutes les inscriptions cunéiformes assyriennes.— (François-Antoine Duprat, Précis historique sur l’Imprimerie nationale et ses types, Paris : Librairie orientale de Benjamin Duprat, 1848, page 46)
L’écriture cunéiforme hittite, une langue indo-européenne, fut déchiffrée en 1915 par Bartel Hrozny à partir des très nombreuses tablettes découvertes par Hugo Winkler .— (François Djindjian, Manuel d’archéologie : Méthodes, objets et concepts, Armand Colin (collection U), 2011, §.8)
Un texte cunéiforme.
Les cristaux d’Anglesea présentent la forme d’un octaèdre cunéiforme (fig. 311). Ils sont composés des modifications a2 et e2 ; Haüy avait adopté cet octaèdre pour forme primitive ; il domine effectivement dans un grand nombre de cristaux, tandis que les faces M et P sont rares ou peu développées.— (Armand Dufrénoy, Traité de minéralogie, tome 3, Carillan-Goeury & Veuve Dalmont, Paris, 1847, page 35)
Enfin on emploie très souvent l’expression d’octaèdre cunéiforme (fig. 28) (en forme de coin) pour désigner une modification de l’un des octaèdres précédents qui se produit lorsque le cristal s’allonge dans le sens de deux arêtes parallèles de la base ou de la coupe horizontale ; auquel cas cette base devient un rectangle lorsqu’elle est un carré, en même temps que l’angle-sommet de la pyramide se convertit en une arête parallèle à la base. Alors aussi deux des côtés de la pyramide deviennent des trapèzes inclinés entre eux comme les côtés d’un coin. L’or natif, le fer et le cuivre oxidulés, le soufre natif, se présentent souvent en octaèdres cunéiformes.— (« Histoire naturelle des drogues simples, ou Cours d’histoire naturelle médicale », professé par Nicolas Jean-Baptiste Gaston Guibourt, tome 1, J.-B. Baillière, Paris, 1849, 4e édition augmentée, page 45)
Singulier | Pluriel |
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cunéiforme | cunéiformes |
\ky.ne.i.fɔʁm\ |
cunéiforme \ky.ne.i.fɔʁm\ masculin
Notre pays avait eu la gloire d’y contribuer plus que tous les autres, d’abord par la découverte des monuments de l’Egypte et de la langue des hiéroglyphes, puis par la découverte des premières ruines de Ninive et par d’admirables travaux de déchiffrement des cunéiformes.— (Xavier Charmes, Le Comité des travaux historiques et scientifiques (histoire et documents). Tome 2, 1886, page 307)
Écriture composée de traits en tête de clou ou coin, ce sont des droites se coupant à angles droits. On l’écrivait sur l’argile humide qu’on cuisait ensuite. Ce que l’alphabet phénicien a été pour le bassin de la Méditerranée, le cunéiforme le fut dans l’Asie antérieure.— (Joséphin Peladan, Les idées et les formes. , Antiquités orientales : Égypte, Kaldée, Assyrie, Chine, Phénicie, Judée, Arabie, Inde, Perse, Aryas d'Asie mineure, 1908, page 147)
Les articulations des cunéiformes entre eux ont reçu le nom d’articulations cunéennes, et celles qu’ils forment avec le scaphoïde celui de cunéo-scaphoïdiennes.— (Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, Administration du grand Dictionnaire universel (Paris), 1866-1890, page 1482)
L’homme et le chien ont 3 os cunéiformes, le cheval et les ruminants n’en ont que deux, le grand cunéiforme et le petit cunéiforme.
Le cunéiforme latéral du pied droit.