Singulier | Pluriel |
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curoir | curoirs |
\ky.ʁwaʁ\ |
curoir \ky.ʁwaʁ\ masculin
CUROIR ou CURETTE, espèce de petite serpette, dont se servent les laboureurs pour curer le soc et l’oreille de la charrue, lorsque la terre trop humide s’y attache, de manière qu’elle empêche la charrue d’agir et de faire son devoir. Liger l’appelle curon. En bien des endroits ce n’est qu’un bout de bois et non une serpe. Il se pourrait bien aussi que curon ne se dirait que dans l’Auxerrois, patrie de Liger, et curoir ailleurs, ce dernier parait mieux selon l’analogie.— (François Alexandre Aubert de La Chenaye-Desbois, Dictionnaire universel d’agriculture et de jardinage, de fauconnerie, chasse, pêche, cuisine et manège, en deux parties : La première, enseignant la manière de faire valoir toutes sortes de Terres, Prés, Vignes, Bois ; de cultiver les Jardins potagers, fruitiers, à fleurs, & d’ornement ; de nourrir, élever, & gouverner les Bestiaux & la Volaille ; avec une explication des Plantes, Arbrisseaux, Arbustes, & Arbres qui croissent en Europe. La seconde, donnant des règles pour la Volerie, la Chasse & la Pêche, & des remèdes pour les Oiseaux de Fauconnerie, les Chevaux, & les Chiens de chasse dans leurs maladies, Paris, David le Jeune, 1751, 2 vol. in-4°)
les trois enfants se virent confiner aux limites trop étroites du potager et du curoir de la ferme.— (Pierre Nord, Terre d’angoisse: 2eme Bureau contre Kommandantur, Fayard, 1937, réédition Le Livre de Poche, 1968, p. 136)
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