cylindro-ogival

(XIX^e siècle) Composé de cylindre et ogival.

cylindro-ogival \si.lɛ̃.dʁɔ.ɔ.ʒi.val\ (orthographe traditionnelle)

1. (Armement) Qualifie la forme des projectiles, balles ou obus, tirés par une arme à canon rayé.
   • La supériorité de justesse de l’obus cylindro-ogival ayant deux calibres de longueur, sur le projectile cylindro-conique, est de plus en plus prononcée à mesure que la distance augmente. — (Général Favé, Études sur le passé et l’avenir de de l’artillerie, tome VI, Librairie militaire J. Dumaine, Paris, 1871, page 39)
   • La boule était à peine à trente mètres, que, pan ! elle éclatait, en dix morceaux, fracassée par le lingot cylindro-ogival. — (Louis Boussenard, Le tour du monde d’un gamin de Paris, Jules Tallandier, Paris, 1879)
   • Au boulet métallique, mal stabilisé sur sa trajectoire, succède l’obus cylindro-ogival, ancêtre direct de celui que nous connaissons. — (Jean-Jacques Rapin, L’esprit des fortifications, Presses polytechniques et universitaires romandes, Lausanne, 2003, page 40)

• cylindroogival (orthographe rectifiée de 1990)

• Larousse universel en 2 volumes, 1922, réédition 1949