Singulier | Pluriel | |
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Masculin et féminin |
cyrénaïque | cyrénaïques |
\si.ʁe.na.ik\ |
cyrénaïque \si.ʁe.na.ik\ masculin et féminin identiques
L’hédonisme de l’École cyrénaïque ne valorise pas pour autant la débauche ou même l’érotisme. Retenant de Socrate l’idée de la maîtrise de soi que thématisent les Cyniques, Aristippe considère aussi que la connaissance de soi-même implique une certaine maîtrise du plaisir, un discernement des limites du plaisir.— (Lambros Couloubaritsis, Aux origines de la philosophie européenne, de la pensée archaïque au néoplatonisme, de boeck, 4e édition, 2003, page 211.)
Singulier | Pluriel |
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cyrénaïque | cyrénaïques |
\si.ʁe.na.ik\ |
cyrénaïque \si.ʁe.na.ik\ masculin
C’est un cyrénaïque beaucoup plus qu’un épicurien.— (Maurice Pradines, Critique des conditions de l’action : L’erreur morale établie par l’histoire & l’évolution des systèmes, 1909)
Le philosophe est donc moins celui qui paraît tel par la surface (l’habit percé de Diogène ou précieux de Pythagore, la barbe longue du cynique ou taillée du stoïcien, le ventre replet du cyrénaïque ou le visage émacié de l’ascète épicurien...) mais par les exercices spirituels indissociables de la pratique philosophique.— (Michel Onfray, La résistance au nihilisme, Grasset, 2020, page 451)