Singulier | Pluriel |
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câlin | câlins |
\kɑ.lɛ̃\ |
câlin \kɑ.lɛ̃\ masculin (pour une femme, on dit : câline)
C’est un petit câlin.
double monstre— (gg)
Il faisait le câlin pour obtenir ce qu’il voulait.
Et à force de t’casser les couilles avec ses bisous, ses câlins tout ça, elle te transforme : t'étais le dernier des thugs, tu deviens le premier des caniches, laisse tomber ! C'est un truc de ouf.— (Ludovic Hermann Wanda, Prisons, Paris : Éditions L'Antilope, 2018)
Singulier | Pluriel | |
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Masculin | câlin \kɑ.lɛ̃\ |
câlins \kɑ.lɛ̃\ |
Féminin | câline \kɑ.lin\ |
câlines \kɑ.lin\ |
câlin \kɑ.lɛ̃\
Ces morceaux câlins, naïfs, pleins de tendresse, ces vers calmes, purs comme la glace des lacs ; cette caressante poésie femelle a pour auteur un petit ambitieux.— (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
L’imagination câline et inventive du Midi est là tout entière.— (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1870)
Elle demanda de quoi écrire, et comme elle écrivait, c’était encore une folie de fille publique et de femme trompeuse. Elle l’appelait « mon cher petit homme », disait : « Je pleure en t’écrivant ces mots » et riait d’écrire cela. Elle était câline à la façon de Paris où l’on met son sourire aux rencontres des rues et où toute chose se passe avec une ironie française.— (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 177)
Elle avait l’air de présider un tournoi, assistée de ses deux parentes, deux vieilles filles qu’on disait jumelles, mais qui avaient fini par ne plus se ressembler, et qu’on appelait les Câlines, parce qu’elles penchaient de concert leur tête languissante sur leur épaule gauche, comme pour écouter si leur cœur battait toujours.— (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 166)
Comme j’habitais en plein Saint-Germain-des-Prés, qui était encore le quartier où étaient regroupées les galeries d’art moderne, il n’y avait que quelques mètres à faire pour aller d’une exposition à un intermède câlin.— (Catherine Millet, La Vie sexuelle de Catherine M., Seuil, 2001)
Le souffle du Veillant anime chaque feuille,— (Émile Nelligan, « Nuit d’été », dans Émile Nelligan et son œuvre dans la bibliothèque Wikisource , section « Virgiliennes », Louis Dantin, Montréal, 1903, page 64)
Le rameau se balance en un rythme câlin,
Les oiseaux sont rêveurs, et sous l’œil opalin
De la lune d’été, ma douleur se recueille.
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