débonnaireté

De débonnaire, avec le suffixe -té.

débonnaireté \de.bɔ.nɛʁ.te\ féminin

1. Caractère débonnaire.
   • Faudra-t-il que tout Verrières fasse des gorges chaudes sur ma débonnaireté ? — (Stendhal, Le rouge et le noir, 1830, réédition Gallimard, 2020, page 194)
   • Marneffe témoignait néanmoins une confiance à son directeur, qui dégénérait en une débonnaireté presque ridicule. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
   • Je me laisse aller à ces yeux de carpe pâmée, à ces pleurnicheries, à ces soupirs, à ces jérémiades, et je finis par être embéguiné, tout en maugréant de ma débonnaireté et couardise. — (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
   • Les parquets, les tables ne sont pas nets et les sucriers répandent le sucre en chemin. Débonnaireté du désordre et de la crasse ! — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, Le Livre de Poche, page 76)

• Lyon (France) : écouter « débonnaireté  »

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