Singulier | Pluriel |
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déclamation | déclamations |
\de.kla.ma.sjɔ̃\ |
déclamation \de.kla.ma.sjɔ̃\ féminin
C’est alors, vers la fin de la République et au commencement du règne d’Auguste, que la déclamation a pris, à Rome, l’importance qu’elle a gardée jusqu’aux derniers jours de l’Empire.— (Gaston Boissier, Les Écoles de déclamation à Rome, 1902, page 485)
Déclamation oratoire.
Déclamation théâtrale.
Professeur de déclamation.
Celui-ci était le professeur de déclamation ; un affreux petit bossu, tête blême, perruque rousse, rire aux dents moisies. Il paraît que, sans sa bosse, ce bossu-là eût été le plus grand comédien de son époque ; mais son infirmité ne lui permettant pas de monter sur les planches, il se consolait en faisant des élèves et disant du mal de tous les comédiens du temps.— (Alphonse Daudet, Le petit Chose, 1868, réédition Le Livre de Poche, page 210)
M. l’abbé Le Génil connaissait bien son vieil ami ; il savait que le subtil professeur d’éloquence sacrée allait prendre au théâtre des leçons de déclamation.— (Anatole France, Le Mannequin d’osier, Calmann Lévy, 1897, réédition Bibliothèque de la Pléiade, 1987, page 889)
Avoir une mauvaise déclamation, une déclamation froide, fausse, outrée.
On peut donc logiquement affirmer qu’en aucun cas au XVIIe siècle il n’existe une séparation nette entre une déclamation qui serait le propre du tragique parce que prononcée sur un mode emphatique, et une déclamation comique dont la tonalité serait proche de celle de la simple lecture.— (Revue d’histoire littéraire de la France, Volume 99, 1999)
Il y a un peu de déclamation dans ce discours, dans cet ouvrage.
Une déclamation de collège.
C’est une assez plate déclamation.
Son plaidoyer, son factum ne contient aucune raison solide, c’est une déclamation continuelle.
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