déconduire \de.kɔ̃.dɥiʁ\ transitif 3e groupe (voir la conjugaison)
Il m’a dépêché hier Hanne, et Waltz, son associé, pour me dire que le passage acquérerait sa première bonté, si, de la part de ceux qui commandent en chef, il y avait ordre de déconduire les deux coquins Schnasinguer et Jung qui se trouvent être des espions de monsieur de Grimm, ou Grimmer de Rastatt, qui se sert, lui, d’un nommé Colmener mais qui reste chez lui , et fait courir ces deux drôles.— (Correspondance trouvée le 2 floréal an 5e à Offembourg, 1798)
Il y a les sentiments qui nous déclinent, qui nous déduisent, qui nous séduisent, qui nous détournent de Dieu ; qui nous démènent, qui nous déconduisent, qui nous déramènent, qui nous séduisent de Dieu ; il y a les passions qui nous arrachent de Dieu ; il y a les mécanismes, les jeux de mécanisme qui nous tirent de Dieu ; il y a le versant, le plan incliné qui nous fait déraper de Dieu ; l’inclination, l’inclinaison qui nous fait glisser, qui nous fait tomber de l’autre côté, hélas, que le côté de Dieu.— (Charles Péguy, Le mystère de la charité de Jeanne d’Arc)
Hélas! madame, rendez-moi mon poure argent Pour me déconduire dans mon cher couvent.— (Georges Touchard-Lafosse, La Loire historique, 1841)