Singulier | Pluriel |
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dégoutage | dégoutages |
\de.gu.taʒ\ |
dégoutage \de.ɡu.taʒ\ masculin
L’Algérie l’ennuyait profondément avec son « dégoutage quotidien, la hogra (le mépris) et l’injustice à chaque coin de rue »,— (Merzak Allouache, Bab el-Oued, page 86, 1995, Seuil)
L’on ne dit plus contrebande mais trabendo, dégoutage vient exprimer le sentiment de mal-vie des gens, des jeunes plus particulièrement,— (Jacqueline Billiez, De la didactique des langues à la didactique du plurilinguisme, page 233, 1998, Université Stendhal)
On lui dit, par des images corporelles qu’il faut décrypter, le mal vivre, « le dégoutage » - c’est dire la « déprime » qui vous saisit plus ou moins longtemps, plus ou moins souvent - parfois, on échange simplement, comme dans une conversation banale.— (Paul Muzard, Algériens en Isère : 1940-2005, page 167, 2006, Cent pages)