Singulier | Pluriel |
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dénazification | dénazifications |
\de.na.zi.fi.ka.sjɔ̃\ |
dénazification \de.na.zi.fi.ka.sjɔ̃\ féminin
Après la Seconde Guerre mondiale, l’Allemagne opère une dénazification de ses structures et de sa population.
La dénazification figurait au même titre que la démilitarisation, la démocratisation et la décentralisation, au cœur des accords de Potsdam.— (Dominique Herbet, Die Neue Zeitung : un journal américain pour la population allemande, 1945–1949, Troisième partie : L’Information au service de la rééducation (Octobre 1945–septembre 1947), Presses universitaires du Septentrion, 1997)
La Freie Universität de l’époque était un repaire de nazis, la dénazification qu’on prétendait partout à l’ordre du jour n’y avait été qu’une plaisanterie.— (Claude Lanzmann, Le Lièvre de Patagonie, Gallimard, 2009, chapitre X)
Ce que Poutine appelle la « dénazification » n’est pas une lutte contre le nazisme, mais le désir de détruire l’identité nationale ukrainienne, pour faire en sorte que les Ukrainiens ne puissent pas exister en tant que peuple. C’est pourquoi dans les territoires occupés, selon les autorités ukrainiennes, les livres ukrainiens sont confisqués dans les bibliothèques pour être brûlés, et l’enseignement de la langue ukrainienne est supprimé dans les écoles. En supprimant la langue, on supprime la culture, l’identité et finalement le peuple.— (Ma « dénazification » personnelle : la vie des « non-Russes » en Russie, Farida Kourbangaleeva, 15 juillet 2022, Traduit du russe par Lydia Obolensky)