Singulier | Pluriel |
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dénoisillage | dénoisillages |
\de.nwa.zi.jaʒ\ |
dénoisillage \de.nwa.zi.jaʒ\ masculin
L’énoisage (on parlait autrefois de dénoisillage) est une pratique qui a toujours été au cœur de la tradition populaire périgourdine, bien qu’elle disparaisse peu à peu. Au cours des langues soirées d’hiver, en famille, souvent avec l’aide des voisins, on cassait et on triait les noix près du cantou, tout en s’accompagnant de chansons, de contes, et de légendes.— (L'énoisage en Périgord sur espritdepays.com)
Cet « énoisillage » ou dénoisillage constitue un travail précieux pour les familles d’ouvriers et les pauvres gens ; soit dans les magasins des négociants, soit à domicile, partout on brise la coquille de ces fruits. Jadis le dénoisillage avait pour but la préparation des noix destinées à l’huilerie ; aussi les noix étaient-elles autrement abondantes que de nos jours, puisqu’il fallait faire face à une consommation énorme d’huile remplacée aujourd’hui par celles d’olive, d’arachides et de coton.— (Raymond Bizot, [#MémoriaDauPais] Les « dénoisilleuses », le 8 janvier 2017 sur lamarseillaise.fr)