dérobable

(1840) Dérivé de dérober, avec le suffixe -able.

dérobable \de.ʁɔ.babl\ masculin et féminin identiques

1. (Rare) Qui peut être dérobé.
   • Le mode d’entreprise, à son tour, utilisant le zèle de l’intérêt privé, sauve l’état d’abus nombreux, de pertes imminentes dans la fabrication d’un objet aussi précieux, aussi dérobable que la monnaie. — (R. Gandillot, Essai sur la science des finances, Joubert, Paris, 1840, page 322)
   • Parce que l’animal, en effet, quelque profit qu’on en tire, est un bien, il importe en tous les cas d’en éviter le mieux possible le vol. Il est dérobable comme tout autre bien et c’est pourquoi la cage qui le recèle tient toujours de la resserre que l’on peut clore hermétiquement, à clef, etc. — (Philippe Bruneau, Le logement animal, dans Ramage, revue d’archéologie moderne et d’archéologie générale, fascicule 5, 1987, page 178)
   • Je comprends mon identification avec la peinture, avec Victorine, avec cette présence non dérobable au regard du tout venant, cette présence obligée, obligatoire, constitutive. Être vue est la destinée de la peinture. — (Agnès Thurnauer, Journal et autres écrits, Beaux-Arts de Paris éditions, 2014)

• indérobable

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