| Singulier | Pluriel |
|---|---|
| désidéologisation | désidéologisations |
| \de.zi.de.ɔ.lɔ.ʒi.za.sjɔ̃\ | |
désidéologisation \de.zi.de.ɔ.lɔ.ʒi.za.sjɔ̃\ féminin
M. Chevardnadze s’était fait alors taper sur les doigts par M. Ligatchev, gardien de l’orthodoxie mais, depuis lors, ces combats d’arrière-garde ne sont plus de mise. Dans son discours à l’ONU le 7 décembre, M. Gorbatchev a évoqué la « désidéologisation » des relations internationales, la « suprématie de l’idée universelle », le fait qu’il « n’est plus possible de maintenir des sociétés fermées ».— (« La pensée diplomatique de M. Gorbatchev : Une nouvelle coexistence pacifique », dans Le Monde, 5 janvier 1989 )
Si on élimine certaines raisons générales de cette indifférence, qui valent pour d’autres scrutins — la dépolitisation-désidéologisation, l’absence de falbalas publicitaires, effet d’une souhaitable moralisation financière mais qui a pour conséquence d’effacer du paysage urbain la visibilité des affrontements politiques — force est d’admettre que ce sont bel et bien les institutions régionales elles-mêmes, telles qu'elles sont mises en œuvre et telles aussi qu’elles sont perçues, qui suscitent le désintérêt dont elles sont l’objet.— (Gérard Dupuis, « La région, entité flottante », dans Libération, 16 mars 1998 )